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CATALOGUE

Gilbert Artman

batterie


Jac Berrocal
embouchure de trompette, voix


Jean-François Pauvros
guitare électrique

extraits :


Morceau n°1
Morceau n°2
Morceau n°3

     

Si le Rock avait ressemblé à cela, mon Dieu* ! Si mon Dieu le Rock avait eu cette exigence et cette simplicité. Cette sauvagerie aveugle. Si le Rock avait pris un tel coup de soleil. Un tel coup de bambou, mon Dieu ! Si le Dieu Soleil avait cramé les mains et les âmes des Rockers pour produire ceci ! Si le Rock avait été à ce point vivant, incandescent, avait été cette danse du soleil et du meurtre du vivant ; meurtre de l’humain pour redevenir un ours ! Si le Rock s’était à ce point oursifié, avait autant joué de la flûte que de la guitare, ou n’importe quoi qui passe par-là, du moment que ça accompagne ce qui se trace dans l’air. Si le Rock se dansait à l’air libre la nuit, continuellement, comme les derviches tourneurs, faisant feu de tout bois de guitare. Si le Rock avait été à ce point attaqué, si vibrant, remuant les murs comme autrefois on les enduisait pour les peindre. Peindre la chasse. Peindre la mort comme autrefois, quand on voyait les ombres qui dansaient en peignant grâce au feu dans la grotte. Peindre le feu de Dieu avec des sons ! Si le Rock avait tordu à ce point les cordes et pas que des cordes de guitares ou vocales, mais que l’expérience de la vie et de la mort entre en son cercle, en son nœud ; que l’existence se produise par la danse tournée jusqu’à la perte de la mémoire ; que les danseurs finissent tous morts à la fin des morceaux. Alors le Rock se serait appelé autrement : il se serait fait appelé Catalogue ! Le Rock est un catalogue mais Catalogue, Lui, dépasse le Rock ! Il le détrousse. Il le désosse. Et l’os ça veut dire l’ours, oui ! Catalogue est un os, c’est-à-dire un ours, c’est-à-dire une musique qui griffe les arbres et qui parle pour les murs ; une poésie chantée non verbale ; des glossolalies qui sortent d’un corps ; des borborygmes de machines ; une danse de marteaux lancés en l’air, car Catalogue peint la vie au marteau. C’est une peinture lancée comme un cri et qui n’en finit jamais, dont le son creuse la fatigue des nerfs ; Catalogue est un beau pèse-nerfs ! Pour en finir avec le jugement de Dieu, justement ! C’est du non-humain fait par des humains. Catalogue est un groupe d’assassins, c’est de l’assassinat humain fait par de l’humain, certes ! Mais après cette danse c’est fini ! Après c’est un Dieu !  Un Dieu qui tue. Et se tue ! Catalogue c’est une divinité qui s’est enfin oursifiée ! Avec ce disque la divinité ne bouge plus de la grotte et respire enfin à nouveau. Ouf ! Le Rock peut aller se recoucher.

Charles Pennequin


* Assassins, du groupe Catalogue, CD enregistré et produit par Jean-Marc Foussat en 2024.



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CATALOGUE
ASSASSINS
FOU RECORDS, FR-CD 64 - 2024

Au début des années 80, le guitariste Jean-François Pauvros et le trompettiste Jac Berrocal inventèrent le trio Catalogue, responsable d'un rock déjanté plutôt provocateur avec ses voix saturées et ses textes décadents…
On se souvient de "Khomeini Twist" sur l'album "Pénétration" de 1982.
Après le bref passage de Jean-Pierre Arnoux, Gilbert Artman s'installa derrière la batterie le temps de trois vinyles explosifs qui devaient marquer leur époque au point de résonner encore aujourd'hui.
Le preneur de son Jean-Marc Foussat, ami de longue date du guitariste, n'était jamais bien loin avec ses machines témoin.
C'est ainsi que viennent de paraître, sur son label Fou, ces vingt minutes inédites et tout-à-fait dans la lignée du déconstructivisme de la tribu Fluxus.

En effet, la guitare déchire le silence avec une franchise déconcertante, cisaillant l'atmosphère d'un de ces riffs catégoriques dont Jean-François détient le secret.
On comprend donc très vite pourquoi cet enregistrement, sur lequel on ne nous a guère donné de renseignements, s'intitule "Assassins" !
L'intervention de Gilbert Artman, qui martèle ses fûts avec la conviction d'un sorcier apache, contribue à l'ancrage terrestre de ce rock imparable en dépit de rebonds assez souples pour évoquer le style jungle des orchestres swing.
L'obstination des deux compères ne laisse toutefois planer aucun doute sur la binarité compulsive de cette rythmique quand un souffle survient qui l'épouse exactement.
Jac Berrocal vient de rejoindre la cérémonie, sa trompette laissée au vestiaire, et siffle entre ses dents avant que sa voix ne s'échappe de ses lèvres pour glisser aussitôt du côté d'une new wave pervertie par les filtres et l'écho de systèmes pernicieux.
Dès lors, plus rien ne va ! Les chorus dérapent le long de la rythmique, les frappes se disloquent et bouleversent le temps, un silence hésitant convoque la pesanteur et la voix même dérive entre les thématiques divergentes de la comptine pour enfants et de la marche militaire.
On l'aura compris : si l'objectif consistait à déplacer les focales et nous empêcher de dormir en rond, le trio l'a parfaitement réalisé.
Cela continuera ainsi pendant plus de vingt minutes, alternant sans logique apparente le matraquage rythmique, la fulgurance des guitares, les cris indéfinis et la terreur du vide telle qu'elle apparaît parfois au-delà d'un capharnaüm assez dense pour occulter l'avenir immédiat.
Comme dans un train fantôme, nous chevaucherons l'angoisse à grands cris de frayeur et de joie, transformant nos pires craintes en pure adrénaline, et rarement, sans doute, nous nous serons sentis aussi vivants.

Joël PAGIER
in Revue & Corrigée n° 140

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JAC BERROCALBOÎTE BOÎTE - AKUPHONE, EP, AKULP1049 — 2023

CATALOGUEASSASSINS - FOU RECORDS, CD, FR-CD 64 — 2024

SPARKLING SESSIONS - COPENHAGEN - FOU RECORDS, CD, FR-CD 60 — 2024

Nous avons tous, sur une étagère ou dans notre tête, une boîte à souvenirs. Parfois on l'ouvre pour y ajouter quelque bibelot ou idée, et I'on s'attarde à prendre en main certaines reliques, certaines images, furtivement ou de manière plus prolongée, à méditer dessus, à se remémorer ces traces du passé (souvenirs, souvenirs). 
C'est un peu ce que nous propose ici Jac Berrocal dans ce dernier (et court) recueil, dont l'intitulé rappelle un autre recueil au titre double , Hôtel Hôtel.
Bribes du passé, parfois assez lointaines, tel « R.A.S. » ou « Fruh in Berlin », voix, sons captés incidemment à Minsk, Riga, Chisinau ou Fürstentum (« Goum, goum, goum », « Ambasssade d’Angle »), empruntés à un opus précédent (« Aristocrates »), ou tirés de la bande-son d'un film (« Inca d'enfance »). Boîte Boîte à souvenirs, complétée par des pépites plus contemporaines, inédites, parfois délicieusement égrillardes (principalement « Amarena »). Un écrin précieux de délires sonores hétéroclites et passionnants.

Berrocal fut aussi membre de Catalogue, en compagnie de Jean-François Pauvros et Gilbert Artman.
Cet Assassins, dont on ne sait d'où viennent les coups, et dont on n'a même pas le souvenir du moment où ils nous ont été assénés (dans les années 80 sans doute, à moins que ce soit en 2007 ou 2008, au moment où il sortait de son réveil à Bruxelles*), nous cogne en trois uppercuts particulièrement sauvages qui pénètrent dans nos chairs et provoquent une insomnie** durable : ils sont meurtriers.

Plus récent, un témoignage d'une petite virée en 2020 au Danemark pour le festival Sparkling Sound, qui a conduit Jac Berrocal et Vincent Epplay à jouer avec des vétérans de la scène danoise (mais devrions-nous dire de la scène espagnole voire catalane, puisque leur expression discographique, en 1990, On Waste Ave-Nude, fut éditée par le label espagnol G3G), Tzarina Q Cut, dont le claviériste/saxophoniste Jakob Draminsky Hojmark fut souvent présent dans les enregistrements du Franco-Catalan Pascal Comelade.  Cette rencontre se décline en deux temps, avec dans sa seconde manifestation une formule en sextet (septet en fait), Jakob Draminsky Hojmark troquant ses claviers à Per Buhl Acs contre un sonic snare, rejoint par deux vocalistes, la performeuse Tanja Schlandet et la jazzwonan Randi Pontoppidan. Et effectivement cela pétille, mais pas comme un soda édulcoré du type hard seltzer,l’ivresse est revendiquée. L’auditeur plonge dans un délire synthétique assourdissant, notamment lors de la prestation du 9 octobre avec ses voix hallucinées.

* Catalogue, Bruxelles Live,Metaphon, 2010.
** Catalogue, Insomnie,Blue Silver, 1987

Pierre DURR
Revue & Corrigée n° 140

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Catalogue : Assassins (FR-CD 64).
Gilbert Artman : batterie, Jac Berrocal : trompette traitée, voix & Jean-François Pauvros : guitare électrique.
Date et lieu d'enregistrement inconnus. Trois titres, 21 minutes.


Il est vraiment incroyable de constater à quel point l'énergie et l'envie de faire du bruit sont présentes dans la tête de trois vétérans français de la musique créative. Ils ont formé le trio Catalogue au début des années 1980. Ils n'enregistrent pas souvent, considérant plutôt ce groupe comme un tremplin, une occasion de revisiter leurs fantasmes de jeunesse. Et ils jouent avec une puissance incroyable - d'une part, une guitare punk et noise dans la veine de Steve Albini et, en particulier, de Shellac (bien que Shellac soit/était une décennie plus jeune), d'autre part, une fusionpsychédélique detrompette préparée et de voix, qui peut ramener plus d'un homme mort à ses pieds. Cet album, qui porte bien son nom, dure à peine 21 minutes, mais semble nous laisser un souvenir indélébile !
L'enregistrement est une série ininterrompue d'événements sonores, divisée en trois sections. La guitare s'élance, cousant des riffs tranchants comme des scalpels. La batterie introduit un rythme acéré, presque punk, parfaitement collé à l'action de la guitare. La narration a ici des relents de post-blues, mais l'entrée en scène d'une trompette mutante qui hurle un torrent de bruits blancs denses bouleverse les conventions stylistiques. Dynamique et son de plus en plus sulfureux forgent cette fugue de post-punk psychédélique. Un bref ralentissement, entrant dans une zone de distorsion et de larsen, marque le deuxième morceau du disque. Un moment de chaos compulsif est compensé par un autre riff de guitare. L'action prend de l'ampleur et de la puissance, ce à quoi contribuent tous les participants à ce charmant film d'horreur. L'histoire s'épaissit évidemment et s'enflamme, ce qui devient d'ailleurs le ferment de la troisième piste. La guitare s'enfonce de plus en plus, la batterie passe à la vitesse supérieure et la trompette, inextricablement liée au cri du chanteur, achève le travail de destruction. Avant que l'histoire ne s'éteigne définitivement, nous avons droit à un petit interlude fortement psychédélique, pendant lequel la batterie se tait un instant. Et puis, il n'y a plus que l'explosion finale qui nous attend.

Andrzej Nowak
https://spontaneousmusictribune.blogspot.com/2024/07/fou-records-quartet-un-peu-tender.html

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CATALOGUE – Assassins
(FOU Records)

Ça vous gonfle, les pochettes arty et les livrets bourrés de textes et de photos ? Vous n’aurez pas ce genre de désagrément avec ce digipack, dont les deux volets intérieurs sont noirs, point barre. Sur le recto, Assassins, CATALOGUE, comme taillé au burin sur une surface raturée. Au verso : Jac BERROCAL, J.F. PAUVROS, G. ARTMAN ; enregistré et produit par Jean-Marc FOUSSAT, pareillement buriné, et basta ! Mais à quoi bon en savoir davantage ? Les noms des « usual suspects » devraient suffire à attirer le regard et à attiser l’oreille. « Bon sang, mais c’est CATALOGUE ! Avec « LE » BERROCAL, « LE » PAUVROS et « L’ » ARTMAN ! » Oui, c’est ce que je viens d’écrire. Faut suivre, un peu.

Live at Antwerpen, Penetration (Khomeiny Twist, etc.), Insomnie, Brussell Live… Sûr que ça remonte à… Oui, et c’est justement pour éviter d’agiter la balise temporelle dans le sens de la nostalgie et du passéisme qu’aucune autre information n’a été inscrite sur ce digipack. Car CATALOGUE, souvenez-vous en, a toujours revendiqué de jouer une musique d’aujourd’hui, une musique de l’instant. Une mèche, et c’est parti ! L’art de foutre le feu n’a besoin de rien d’autre, et surtout pas de s’étaler.

Et en l’occurrence, 21 minutes et une poignée de secondes suffisent. Au diable, les remplissages poussifs à 79’58 ! Des maisons ont brûlé en moins que ça, les cerveaux peuvent bien cramer aussi vite. Alors à quoi bon savoir quand et où ? Ce CD, tu l’écoutes aujourd’hui, c’est une musique d’aujourd’hui. Tu l’as écouté hier ? Tu croiras l’avoir écouté aujourd’hui. Tu l’écouteras demain ? T’auras l’impression d’être aujourd’hui. Pratique pour pas vieillir.

Et un brûlot, ça ne vieillit pas. Ça passe, le temps que ça décape. Ou que ça détartre.

Oh ! Bien sûr, on pourra toujours regretter de ne pas avoir été sur place ! Mais que faire à la place ? Alors voilà, y a Assassins, une déflagration gravée en trois actes, mais d’une traite.

Du bruit. Blanc. Noir. Du bruit plein, mais pas complètement. Il y a aussi des soupapes de sécurité, juste le temps de préparer le cocktail molotov suivant. Mot d’ordre : désordre !

Avec quoi ? Comme d’hab’ : une guitare tronçonneuse, bulldozéreuse, une batterie poinçonneuse, moissonneuse, une trompette absentée mais une voix assassineuse, filtreuse, échoïneuse, distortionéisée. Un trio satureux et sulfurant, fulguratif et incandescendant, au service d’un flux déconstructeur, capharnaümiste, dérapeur et larseniste.

Ça vous paraît étouffant ? Au contraire, ça vibre, ça palpite, certes de travers et à côté, et ça respire à grand bruit, et occasionnellement à grand silence, subrepticement.

Dynamiter les formes, brûler les lignes, telles sont les conditions non négociables pour remettre de la vie dans ce foutu couloir de la mort. CATALOGUE s’y est employé, il s’y emploie ici et maintenant. Un « killer trio » pour décimer, éradiquer, atomiser les Assassins de tous bords. Sauvagement vital.

Stéphane Fougère

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Continuons avec la nouvelle fournée des “Fou” qui commence par un autre minimalisme, cette fois du genre bruyant : 21 minutes d’un rock free déchirant en trois Morceaux remplis jusqu’à ras bord par la guitare électrique – et comment ! – de Jean-François Pauvros et appuyée de façon obsédante par la batterie de Gilbert Artman. Et où se trouve Jac Berrocal dont on perçoit brièvement, s’échappant du vacarme, quelque sonnerie d’embouchure de trompette ? Fondé par Berrocal autour de 1980, Catalogue était un trio dans sa version brute, mais aussi accueillait d’autres musiciens pour des projets plus ambitieux. La pochette étant vierge de toute information, Jean-Marc Foussat, qui a enregistré et publié ce disque, nous dira-t-il où et quand cette performance en studio a eu lieu ? Un disque radical. « Assassins » (Fou Records FR-CD 64).

Jean Buzelin - Culture Jazz

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CATALOGUE
Assassins
(Fou Records)

Inédit

La charte graphique de Fou Records est en partie chamboulée pour accueillir son premier album de Catalogue, groupe illustre du Paris (et de tellement d'autres espaces) des années 1980. Mouvement graphique qui souligne l'importance du groupe pour le label, et par-delà, pour ceux qui aiment cette musique. Groupe culte, ramasserait-on.
Cet inédit sans date, sans indication, titré Assassins, paraît bien mystérieux, mais compte tout de même Gilbert Artman, Jac Berrocal et Jean-François Pauvros dans une forme indéniable, qui rend l'opération — graphique et musicale — évidemment
captivante, invitation à ce que les enregistrements du groupe soient rendus mieux disponibles pour le public de 2024.
On ne saurait quoi dire de plus, sinon que peu de groupes donnent autant le sentiment d'avoir déjà joué ce qu'on attribue à d'autres depuis lors, et que l'oubli dans lequel ils sont tenus permet de ne pas nous rendre compte de nos immobilismes.

Pierre Tenne in Jazz News n° 110

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Catalogue
ASSASSINS
(FR-CD 64) CD 22m
At a duration of only 21:18 and as a recording from an unknown date and location, this is quite an oddity for both the label and for Catalogue. If one listens carefully it is quite obvious who it is right from the start, with Gilbert Artman's distinctive drumming style (literally no one else plays drums like that) and Jean-François Pauvros' raw acid jazz guitar - a kind of variant on primordial Syd Barrett. Yet, what must be Jac Berrocal singing through some weirdly garbled effects processing turned out to be quite a surprise. If Jac plays trumpet at all, that must be the other highly processed sounds that are heard. But mostly Jac spouts in French in a very aggressive manner. Such craziness then moves to a kind of avant-punk style with the subsequent tracks, and has them really kicking up a storm. It's certainly the wildest thing I've heard from Catalogue.

Avec une durée de seulement 21:18 et un enregistrement d'une date et d'un lieu inconnus, c'est une bizarrerie à la fois pour le label et pour Catalogue. Si l'on écoute attentivement, il est assez évident de savoir de qui il s'agit dès le début, avec le style de batterie distinctif de Gilbert Artman (littéralement personne d'autre ne joue de la batterie comme ça) et la guitare acid jazz brute de Jean-François Pauvros — une sorte de variante du Syd Barrett primordial. Pourtant, ce qui doit être Jac Berrocal chantant à travers un traitement d'effets bizarrement brouillés s'est avéré être une bonne surprise. Si Jac joue de la trompette, ce doit être l'autre son hautement traité que l'on entend. Mais la plupart du temps, Jac parle en français de façon très agressive. Cette folie se transforme ensuite en une sorte de style avant-punk avec les morceaux suivants, et les amène à donner un coup de pied dans la fourmilière. C'est certainement la chose la plus sauvage que j'ai entendue de la part de Catalogue.

Alan Freeman,
Audion n° 80
(Translation by DeepL)

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